[az_dropcap mode=”dropcap-color”]K[/az_dropcap]ang San-eh légende de la chanson et du rock coréen, se produit pour la toute première fois en Europe. Pour fêter ses vingt ans de carrière, il a choisi de venir réveiller le public parisien de sa voix rauque, lors de ce concert unique. Au japon, aux philippines et bien sûr en Corée, cet esprit libre est connu pour être l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus créatifs de sa génération. Jamais figé dans un style, il réinvente sa musique à chaque album, au fil de ses rencontres et influences.
Avant tout artiste de scène, celui que l’on surnomme « le Bob Dylan coréen » a ce don de capter le public et de ne plus le lâcher jusqu’à la fin.
Première Partie : TELEFERIK vister leur site[/az_column_text][az_divider div_type=”thin-solid-div”][az_column_text]
Kang San-eh est un ami de longue date, depuis 1998, bien avant la création de Pas de Dieux. Nous nous sommes rencontrés dans le quartier de Downtown à Los Angeles grâce au bel artiste coréen Youn Woo Chaa chez qui San-eh a séjourné une longue période. Et nous avons partagé de nombreuses aventures.
Un soir, lors d’un dîner un peu coincé à l’ambassade coréenne de Los Angeles, San-eh a été subitement sollicité pour un tour de chant improvisé. Pas de préparation, pas de musiciens, pas même une guitare, rien qu’un micro. Pour ne pas décevoir les invités, il s’est décidé à monter sur scène à contrecoeur. Avec une belle inspiration, il a entraîné le public dans son rythme, en frappant des mains. Et la magie a commencé, quand il s’est mis à chanter de sa voix rauque. Son énergie était si lumineuse que tout le monde a oublié qu’il était seul sur scène. Imaginez les hommes d’affaires d’une soixantaine d’années, en costume trois pièces et les femmes couvertes de diamants, frappant dans leurs mains et pleurant de joie.
Ce moment inoubliable a résonné aussi profondément que peut le faire une prestation d’un mime Decroux, un artiste véritablement autonome qui s’est libéré du piège des accessoires pour exprimer son art. La seule connexion entre son corps, sa voix, son esprit et le public a permis d’assister à quelque chose d’extraordinaire. Pour parvenir à cela, il n’existe pas de véritable formule, il a continuellement expérimenté et reste toujours aussi surprenant. Mais, plus important encore, il a un sens très clair et subtil de « justesse », non seulement en tant qu’artiste mais aussi comme véritable ami et en tant qu’être humain.
Nous avons inclus les paroles de ses chansons et sa musique dans certaines de nos créations. Son esprit de résistance contre le rouleau compresseur de la culture pop commerciale et contre les injustices gouvernementales nous a incité à continuer de créer malgré les difficultés rencontrées dans l’art du théâtre : manque de fonds, manque de popularité et la concurrence des productions commerciales.
Si l’Ouest a Bob Dylan et Ben Harper, l’Est a Kang San-eh. C’est un profond plaisir de vous inviter à traverser les frontières de l’art et les frontières terrestres pour découvrir des esprits parents qui nous encouragent à avancer sur un chemin si peu fréquenté.[/az_column_text][az_divider div_type=”thin-solid-div”][az_column_text]
Batterie : Ki Tae LEE
Claviers : Kyung Chun KO
Bassiste : Jae Hyeon MIN
Guitar : In Jae BANG[/az_column_text][az_divider div_type=”thin-solid-div”][az_column_text]
Organisation : Won KIM, Iseo YOUN, Jemina BORACCINO
Presse : Jemina BORACCINO
Assistante de production : Narae CHOI
Presse Franco-Coréenne : Yoon Park, l’équipe du Centre Culturel Coréen, France
Montage Vidéo : Anthony Dausseur
Bénévoles : Jongsu Lee, Arno Vincendo, Tamas Forrai, Géraldine Denis, Ray Lin, Jung-hyun Lee, Min-ok Ahn, Kook-hea Chang, Sang-hyun Nam, Eun‐jin Kim, Myung‐ah Kang, Soo‐hye Moon[/az_column_text][az_divider div_type=”thin-solid-div”][az_special_heading heading_type=”3″ content_heading=”Organisateurs”]
Le Divan du Monde
75 Rue de Martyrs
75018 Paris[/az_column_text][az_divider div_type=”thin-solid-div”][az_testimonial_container][az_testimonial_section] [testimonial image=”” title=”Orient Extrême”]Du début jusqu’à la fin, Kang San-eh a réussi à instaurer une ambiance particulière avec le public, une étonnante sensation de proximité… [/testimonial] [testimonial image=”” title=”Gong TV”]Le plus fier représentant de la scène indépendante coréenne. [/testimonial] [testimonial image=”” title=”Soompi”]Kang San-eh a marqué le public français avec ce premier concert en Europe.[/testimonial][/az_testimonial_section][/az_testimonial_container][az_divider div_type=”thin-solid-div”][az_blank_divider height_value=”30″][az_special_heading heading_type=”3″ animation_loading=”yes” animation_loading_effects=”move_right” content_heading=”Le Dossier”][az_column_text]
Avec sa musique, Kang San-eh exprime le besoin de transmettre un contenu profond, au travers de ses textes intimistes et de la force de son expression vocale. A la fois proche, respectueux des traditions populaires coréennes et tourné vers les rythmes de son époque, sa musique symbolise le « folk-rock » coréen.
Son premier album (laguyo) réunissait l’ancienne et la nouvelle génération coréennes autour d’un douloureux destin, celui de la partition du pays. Son deuxième album (neon hal suisseo : « tu peux le faire ») a insufflé courage et force à tous ceux qui menaient une vie pénible dans les années 90. Dans son troisième album (pitagi), il ose lancer un message critique sur une situation sociale chaotique. C’est en 1998 que sort son quatrième album (ieoneo : « saumon »), où il utilise l’image des saumons remontant la rivière pour transmettre un message aux classes populaires qui luttent pendant la « période FMI » (austérité sévère après la crise asiatique) : celui de trouver le courage de prendre un nouveau départ. Dans les albums suivants, il reprend des chansons des années 70-80, dont les paroles véhiculent les sentiments de l’âme coréenne, et introduit même des instruments de musique traditionnels, tout en les fondant dans son propre style musical.
Sur scène, sa musique profondément coréenne, délivre une énergie explosive ressentie par le public quel que soit son âge, enfants comme quinquagénaires. Ainsi, les concerts de Kang San-eh, pendant lesquels il interagit beaucoup avec les spectateurs, sont des spectacles très vivants qui lui valent l’affection jamais démentie du public.
Kang San-eh est très engagé dans le soutien aux groupes indépendants, cherchant ainsi à préserver la diversité de la musique coréenne contre le rouleau compresseur des musiques commerciales « mainstream ».
De plus, en 2003, il effectue un voyage à travers l’Asie et rencontre des musiciens de tous horizons, Chinois, Japonais, Philippins, Indiens. Il en rapportera le documentaire « Shout of Asia » (le cri de l’Asie), diffusé au Japon en avril 2005, et collabore depuis activement avec de nombreux artistes originaires de toute l’Asie.
La musique de Kang San-eh transcende les générations et les cultures, elle délivre un message atemporel, bien au-delà de la Corée.
[discographie]
1992 Vol.0 Laguyo
1994 Vol.1 Nanun sachungi (I am a teenager)
1996 Vol.2 Pitagi
1998 Vol.3 Yeonuh (saumon)
1999 Vol.4 Haluachim – remake album
2001 Vol.5 Best Live
2002 Vol.6 Kang Young-gul
2008 Vol.7 Mulsugun (Wet towel)
2011 mini-album KISS
Crédit Photos : Jemina Boraccino, Cyril Zannettacci, and images from “Pink” directed by Soo-il Jeon[/az_column_text]